Répondez aux questions suivantes :
Tout le système d'exercice du pouvoir au Congo avait été conçu par le palais, Léopold II était donc au courant des pratiques atroces. Cependant, un système ne repose jamais sur une seule personne : tout un appareil politique, les médias, etc. ont contribué à l'oppression (et à son maintien) au Congo.
Les manifestations étaient réprimées, souvent de manière sanglante. La résistance, les grèves ou les manifestations étaient interdites. Lorsque les gens descendaient dans la rue pour défendre leurs droits, l'armée était déployée. Beaucoup de personnes ont été tuées pour avoir manifesté.
Il n'y avait pas de liberté de religion au Congo. Les gens n'avaient pas le droit de choisir leur propre religion ni de la pratiquer comme ils le souhaitaient. Ils devaient suivre la religion du colonisateur.
Il était un croyant protestant qui voulait fonder sa propre église. Mais il n'y avait pas de liberté de culte et, selon les colons, il perturbait ‘ l'ordre ’. Il fut donc condamné à mort. Sa peine fut commuée en prison à vie et il mourut en captivité. Aujourd'hui, sa communauté religieuse existe toujours et les Kimbangistes constituent l'une des plus grandes Églises du Congo.
Les syndicats ne sont apparus qu'après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est qu'à partir des années 60 qu'ils ont obtenu le droit de manifester dans la rue et de faire grève. Avant cela, aucun groupe ne défendait les intérêts des travailleurs. Si des protestations ouvrières avaient lieu, elles étaient réprimées avec violence.